Elle a 38 ans, 150 films à son actif, et une place de choix dans les derniers tabloïds américains. Portrait d'une star du X devenue le «petit gros» problème de la Maison-Blanche.
Depuis les révélations du Wall Street Journal, elle est la pire ennemie de Melania Trump - après Donald. Le 12 janvier, le quotidien américain livrait qu'une star du X dénommée Stormy Daniels avait été payée 130.000 dollars, juste avant les élections de 2016, pour garder le silence sur une relation sexuelle partagée avec Donald Trump en 2006. À savoir : alors qu'il était marié depuis à peine un an avec Melania - alors même que Melania était enceinte de Barron. Depuis, la presse US s'emballe. Le New York Times croit savoir quela nouvelle a rendu la First Lady «furieuse» contre son mari. Et le reste du monde cherche à en savoir plus sur la mystérieuse pornstar au bonnet F.
Sexe, "orage" et vidéos
Primo, Stormy Daniels est - évidemment - un nom de scène. Seul un enfant Kardashian, à savoir North West, peut aujourd'hui porter un nom à consonnance météorologique, en vrai. «Orageuse» est donc le surnom érotique de Stephanie Clifford, née à Baton Rouge en 1979. Si elle fait ses débuts dans le striptease, à 17 ans, dans son État de Louisiane, elle rejoint bientôt la Californie avec l'espoir d'une carrière dans l'industrie du X. Au début des années 2000, HBO lui offre sa première apparition télévisée dans sa série Real Sex, comme son nom l'indique. À partir de 2002, la société de production de films pornographiques Wicked Pictures lui réserve une place de choix parmi ses «Wicked girls». Son moment hype ? Son intronisation en 2014 dans l'Adult Video News Hall of Fame, après 14 récompenses aux AVN Awards, dont celle de «Meilleure star montante» en 2004.
Pour l'anecdote, Stormy Daniels joue aussi son propre rôle dans 40 ans, toujours puceau, la comédie de Judd Apatow sortie en 2005, et incarne une danseuse de pole-dance dans le clip de Maroon 5, Wake Up Call, en 2007. C'est dans ces années-là, en 2006 plus précisément, qu'elle aurait eu cette désormais problématique relation avec le futur président des États-Unis - simple milliardaire à moumoute à l'époque.
"Une position seulement"
Si Donald Trump et l'actrice elle-même nient les faits - le premier parce qu'il en a tout intérêt, la seconde parce qu'elle aurait été payée pour cela -, certains détails font tache. Comme cette interview de Stormy Daniels au magazine In Touch en 2011, dans laquelle elle décrit sa rencontre avec Trump au tournoi de golf de Lake Tahoe en juillet 2006, et qualifie leurs relations sexuelles de «pas fofolles». «C'était une position seulement, un peu ce que vous attendez d'un homme de son âge», admet-elle dans les colonnes du magazine, en ajoutant : «Il me disait que j'étais une femme à ne pas sous-estimer, belle, intelligente, juste comme sa fille (Ivanka, NDLR).»
Flou érotique
Seulement voilà. Le 10 janvier 2018, le communiqué diffusé par l'avocat de Donald Trump, Michael Cohen, remet tout en cause. «Ma relation avec Donald Trump s'est limité à quelques apparitions publiques et rien de plus, écrit l'actrice X. Les rumeurs énonçant que j'ai reçu de l'argent pour me taire sont complètement fausses. Si j'avais eu une relation sexuelle avec Donald Trump, croyez-moi, vous ne le liriez pas dans les journaux, mais dans mon livre.»
En vidéo, Stormy Daniels invitée du "Jimmy Kimmel Live!"
Si elle accepte d'être invitée sur le plateau de Jimmy Kimmel, le 30 janvier 2018, Stormy Daniels évince malignement toutes les questions du présentateur. À la question de savoir si elle a véritablement signé la susdite lettre de l'avocat de Trump, elle répond, angélique : «Je ne sais pas, l'ai-je fait ?» À celle de savoir si oui ou non elle a eu une relation «avec celui dont le nom rime avec Ronald Rump» ? «Je vous appellerai de la façon dont vous le souhaiterez, bébé.» Ce que l'on pourrait interpréter comme «un contrat, c'est un contrat». D'autant plus quand il porte désormais la signature du président le plus puissant de la planète.