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La fake news de Donald Trump qui met en danger une députée démocrate

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Ilhan Omar, députée du Minnesota

Ilhan Omar est l'une des étoiles montantes du parti démocrate aux États-Unis. (Washington, le 10 septembre 2019.)

Accusée à tort de célébrer l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2011 par un tweet de Donald Trump, la députée démocrate Ilhan Omar craint désormais pour sa vie. Et appelle Twitter à prendre des dispositions radicales.

«Que fait Twitter pour combattre les fake news ?», s'interrogeait Ilhan Omar, mercredi 18 septembre, à la suite d'un tweet - désormais indisponible - de Donald Trump, jugé calomnieux par la députée américaine. En effet, deux heures plus tôt dans la journée, l'actuel locataire de la Maison-Blanche publiait une vidéo d'Ilhan Omar en train de danser, l'accusant de célébrer l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2011. «IIhan Omar, membre de l'AOC Plus 3 (en référence aux alliées d'Alexandria Ocasio-Cortez, NDLR) va nous faire gagner le "Grand État" du Minnesota. Le nouveau visage du parti démocrate!», écrivait-il en légende.

"Des mensonges qui mettent ma vie en danger"

«Il s'agit d'un événement du Caucus noir du Congrès ce week-end pour fêter les femmes noires au sein de cette institution», a répondu l'intéressée en guise de démenti. «Le président des États-Unis continue de répandre des mensonges qui mettent ma vie en danger», s'est-elle insurgée.

Depuis, la députée démocrate appelle Twitterà prendre des mesures à l'encontre du compte de Donald Trump. «Ils ont une responsabilité et ils établissent des normes communautaires et le président a clairement démontré à maintes reprises qu'il avait violé leurs normes», a-t-elle déclaré au quotidien américain Politico. «Je ne sais même pas pourquoi son compte n'est pas totalement suspendu.»

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"Renvoyez-la"

En juillet dernier, Ilhan Omar avait déjà été la cible d'attaques racistes de la part du président américain. Dans une série de tweets, il l'invitait, ainsi que d'autres élues démocrates, à «retourner d'où elles viennent». Une formule reprise par les partisans du président qui ont scandé lors d'un meeting «renvoyez-la chez elle», en référence à ses origines somaliennes.

«Nous ne nous laisserons pas faire», avait alors répliqué Ilhan Omar lors d'une conférence de presse aux côtés d'Alexandria Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib et Ayanna Pressley.


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