Couvertures de magazine dans le plus simple appareil, sorties avec la jet-set new-yorkaise, dévotion absolue à son mari milliardaire de 26 ans son aîné... Melania Trump se fait pourtant plutôt discrète depuis le début de la campagne de Donald Trump. Aujourd'hui, elle sort du silence. L'occasion de découvrir celle qui pourrait bien devenir la prochaine First Lady des États-Unis.
Melania remplacera-t-elle Michelle ? On n'aura la réponse qu'avec les résultats des primaires dans le camp républicain, en février 2016. Plutôt discrète depuis le début de la campagne de son républicain d'époux, Donald Trump, le mannequin de 45 ans d’origine slovène a accordé le 20 novembre une interview filmée à Barbara Walters de la chaîne ABC.
Dans son penthouse triplex de Manhattan, Melania, créature d'1,80m en robe fourreau rose, fait son apparition dans le modeste salon « inspiré de Versailles ». Avec un accent de l'Est encore bien présent, elle explique que son absence de la campagne de Donald Trump est un choix personnel. « Un enfant a besoin d'avoir un parent à la maison, je dois m'occuper de lui », déclare-t-elle, évoquant Barron, leurs fils de 9 ans.
Sa vie n'a pourtant pas commencé sous des cieux si cléments. Née dans un petit village en Slovénie, Melania suit des études d'architecture puis s'envole aux États-Unis à 17 ans pour débuter une carrière de mannequin. En 1998, lors d'une soirée, elle rencontre le milliardaire qu'elle trouve « très charmant ». L'homme à femmes lui demande alors son numéro mais elle refuse car il est accompagné. Une semaine plus tard, elle le recontacte : « Je ne pouvais pas échapper à son charme. Il y avait des étincelles. »
La femme idéale pour Trump ?
Ambassadrice de bonne volonté de la Croix-Rouge, toujours impeccable lors des galas de charité (jamais bien loin de son mari), créatrice d'une marque de cosmétique, Melania™ Caviar Complexe C6... Depuis qu'elle est naturalisée américaine, l'épouse du magnat de l'immobilier vit l'American dream. Alors, quand se pose la question de l'immigration, bête noire du très conservateur Donald Trump qui souhaite « déporter les immigrants illégaux et construire un mur entre le Mexique et les États-Unis », elle répond sans prendre de risque : « J'ai traversé un long processus pour devenir citoyenne américaine. Les gens doivent respecter la loi. »
Concernant les femmes, principales cibles des attaques du candidat républicain, le mannequin soutient encore une fois son époux. « Il traite tout le monde de la même manière. Il est seulement plus précis en ce qui concerne les femmes », argue-t-elle, ignorant les remarques misogynes du PDG Trump. Rappelons qu'en 2012, il notait, à propos d'Arianna Huffington la cofondatrice du Huffington Post : « Elle est peu séduisante ». Ou encore, « Rosie O’Donnell est aussi dégoûtante à l’intérieur qu'à l’extérieur. »
De "GQ" à la Maison Blanche ?
« La route est longue. Je le vis au jour le jour. Mon mari a beaucoup de personnes qui l'encouragent. On verra ». Prudente, la mère de famillea tout tenté pour paraître calme et humble durant l'interview à ABC. Mais son passé sulfureux a vite refait surface. Des couvertures nue pour GQ comme le rappelle The Daily Mail aux photos en maillot de bain pour Sports Illustrated, autant de dossiers qui pourraient bien la discréditer auprès du peuple américain : « Les photos étaient un peu risquées oui, mais rien de spécial. Ça fait partie du travail et j'avais beaucoup de succès. », justifie-t-elle.
Volant à sa rescousse, Donald Trump mise encore une fois sur la provocation : « J'ai re-regardé ses photos en maillot de bain, elle est superbe. Et si j'ai la chance de gagner, le public aura beaucoup de chance d'avoir Melania en première dame. Elle est belle, séduisante et elle a bon cœur. » On serait presque conquis...
En images, Donald Trump et les femmes de sa vie :
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