Dans la famille Trump, on demande Ivana, Melania, Ivanka, Tiffany, Donald Jr, Eric, Barron... Bref, n'ayez pas honte de dire que vous avez besoin d'un petit topo sur les très proches du nouveau président des États-Unis.
Melania, la nouvelle first lady
Occupation principale : première dame des États-Unis. Sinon ? Créature d'origine slovène, 1,80 m et soutien inconditionnel de son mari pendant la campagne républicaine. Melania Trump est ambassadrice de bonne volonté de la Croix-Rouge et maman de Barron, le benjamin du clan, âgé de 10 ans.
Profil psychologique : de « bon cœur », c'est Donald qui le dit, et téméraire - elle supporte Don-Don depuis 1998.
Profil stylistique : classico-bling et cible privilégiée du social media. Vous vous souvenez bien sûr de son chemisier fuchsia signé Gucci, porté lors d'un meeting républicain en octobre, et victime d'un flot de moqueries en ligne à cause de son descriptif : à savoir « pussy-bow », ou « nœud de minou » en français.
Une citation parmi d'autres :« Je n'ai pas de nounou. J'ai un chef cuisinier, j'ai une assistante, et c'est tout. J'élève mon fils toute seule. » (En parlant de Barron, Harper's Bazaar, janvier 2016.)
Ivana, la première épouse
Occupation principale : jet-setteuse sexagénaire professionnelle. L'ex-athlète tchécoslovaque, mariée quinze ans à Donald, entre 1977 et 1992, et mère de trois de ses enfants, a passé la campagne républicaine à le soutenir depuis Saint-Tropez.
Profil psychologique : indépendante (voir profil stylistique ci-dessous) et miséricordieuse. Elle a pardonné les infidélités de Donald avec Marla Maples (contre un chèque de plus de 10 millions de dollars) et n'a jamais cessé de croire que son ex-mari ferait un merveilleux président des États-Unis.
Profil stylistique : surabondant. Over-habillée, over-maquillée, over-brushée, en matière de mode, Ivana n'a jamais fait dans la dentelle. Avec ses chignons palmiers décolorés, ses manteaux en fourrure extra-longs, ses trucs en plume et à paillettes, la première épouse de « The Donald » était juste une icône du bling avant l'heure.
Une citation parmi d'autres : « Je pense que Donald peut gagner. Il dirigerait le pays comme une entreprise, pas comme l'imbécile que l'on voit aujourd'hui, qui ne connaît rien sur rien. » (Page Six, septembre 2015.)
Portrait de la nouvelle first lady des États-Unis
La galaxie féminine de Donald Trump
Tiffany Trump, la fille oubliée de Donald
Ivanka, la fille préférée
Occupation principale : féroce vice-présidente exécutive au développement et aux acquisitions de la Trump Organization. Moins rabat-joie que Marissa Meyer et plus sexy que Sheryl Sandberg, elle distille ses conseils de parfaite « business wo'mum» sur son site.
Profil stylistique :parfaitement maîtrisé. Que ce soit clair : Ivanka Trump ne porte plus de pantalon depuis 2013 et s'est greffé à vie des escarpins à talons au bout de ses pieds pédicurés.
Profil psychologique : elle est irréprochable et avisée. C'est un peu elle, la vraie première dame de Donald. Toujours en train de nettoyer ses propos misogynes, toujours en train de discrètement le défendre, sans jamais être éclaboussée par le scandale ni écailler son vernis.
Une citation parmi d'autres :« Ma principale mission est de défendre les femmes. » (MSNBC, octobre 2016.)
Tiffany, la pièce rapportée
Occupation principale : étudiante en sociologie urbaine à l'université de Pennsylvanie. « Elle a des A partout, nous sommes très fiers d'elle », confiait Donald à propos de sa deuxième fille, issue de son deuxième mariage, avec Marla Marples, la présentatrice télé pour laquelle il avait quitté Ivana. Vous suivez ?
Profil stylistique : americano-bal de promo. C'est à dire qu'à force de traîner nonchalamment en trikini dans les villas des vieilles fortunes, Tiffany a logiquement fini par virer héritière bling-bling, accroc au poum-poum short et aux matières brillantes.
Profil psychologique : opportuniste et plus maligne qu'elle en a l'air. La progéniture bimbo de Donald a été élevée loin de ses demi-frères et sœur Trump, à Los Angeles. À l'époque, elle disait naïvement que son père habitait « le centre de New York ». Aujourd'hui, elle déjeune avec Anna Wintour et a publiquement snobé un baiser de son père en plein meeting républicain.
Une citation parmi d'autres :« Donald n'est pas le père qui m'emmenait à la piscine, mais il a énormément motivé ma vie » (Dujour, 2016.)
Donald Jr, le fils de son père
Occupation principale : vice-président général de la Trump Organization. À 38 ans, il a les cheveux bruns - assez bizarre pour être souligné - et incarne la caution extrême-droite de la campagne de son père adoré, dont il porte le doux prénom.
Profil stylistique : donaldo-trumpien. Son père utilise une quantité confidentielle de laque chaque matin ? Donald fils semble ne pas pouvoir survivre sans gomina. Papa a un teint douteusement mandarine ? Donald Jr semble aussi être un bon client de Point Soleil.
Profil psychologique : implacable et instable. Alors que son père est toujours resté droit sous sa moumoute jaune, Donald II fait le yoyo en termes de poids et a un temps vénéré la raie au milieu.
Une citation parmi d'autres :« Si j'avais un bol de Skittles et que je te disais que trois d'entre eux veulent te tuer. En prendrais-tu une poignée entière? Voilà notre problème avec les réfugiés syriens. » (Twitter, septembre 2016.)
Eric, le beau gosse de loin
Occupation principale : vice-président adjoint au développement et aux acquisitions de la Trump Organization. Comprenez le second d'Ivanka. Par ailleurs président de la Fondation Eric Trump, en faveur des enfants victimes du cancer. À 32 ans, il est le moins médiatisé de la fratrie.
Profil stylistique : jeune premier californien. S'il ne brille pas par son sourire – trop plein de dents – et ses costumes à rayures, il porte le blond à merveille et passe ses week-ends au golf, toujours apprêté d'un pantalon beige et petit polo, brillant bien sûr.
Profil psychologique : discret et frileux. En octobre, Eric s'est dit publiquement « heureux »que son père s'excuse sur ses propos sexistes tenus en 2005, tout en l'excusant aussi un peu : « Parfois ce genre de discussion a lieu quand deux mâles alpha sont en présence. »
Une citation parmi d'autres :« En un sens, c'est mon frère Donald Jr qui m'a élevé. Mon père, je l'aime et je le respecte, mais il a toujours travaillé 24 heures sur 24. » (New York Times, 2006.)
Barron, le benjamin tiqué
Occupation principale : objet d'adoration de sa mère, Melania, et version miniature de son père, Donald, accessoirement élève d'un collège privé proche de la Ve avenue. À 10 ans, Barron sera le plus jeune locataire de la Maison-Blanche depuis JFK Jr.
Profil stylistique :« Richie Rich » sauce 2016. « Il n'est pas un enfant à jogging », confiait Melania à l'édition américaine de GQ, pour justifier le fait qu'il porte exclusivement des costumes.
Profil psychologique : « indépendant et créatif », dixit Melania Trump. C'est pour cela qu'elle l'appelle son « Little Donald »... Au vu de sa dernière apparition, lors du discours victorieux de Donald Trump, il avait pourtant l'air fébrile et angoissé, tombant de fatigue sur scène, laissant même apercevoir quelques tics incontrôlables.
Une citation parmi d'autres : Barron ne s'est encore jamais exprimé. Sa mère le fait pour lui. « Quand il avait 5 ans, il voulait être comme son papa : un homme d'affaires et un golfeur. » (GQ, avril 2016.)
La dynastie Trump en images
En vidéo : qui sont les membres de la famille Trump
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