Le 45e président des États-Unis s’est attaqué à la présentatrice de la chaîne CBS après une interview diffusée dans son émission 60 minutes.
La guerre est déclarée. Dans un tweet au vitriol publié ce dimanche, Donald Trump a épinglé Oprah Winfrey, la présentatrice fétiche des téléspectateurs américains. Les raisons de cette colère ? L’animatrice de la chaîne CBS aurait manqué d’objectivité en interrogeant un panel d'électeurs au sujet de l'actuel président des États-Unis.
"Démasquée"
«Je viens juste de regarder une Oprah Winfrey très instable, que je connaissais très bien à une certaine époque, interviewer un panel de gens dans "60 minutes", écrit le chef d’État sur son compte Twitter. Les questions étaient orientées et inclinées, les faits incorrects. J’espère qu’Oprah se présentera aux élections pour qu’elle puisse être démasquée et vaincue comme tous les autres !»
La présentatrice avait en effet interrogé quatorze électeurs du Michigan sur la présidence Trump lors de son émission hebdomadaire - la moitié d’entre eux ayant voté pour Donald Trump lors de la dernière présidentielle. «Les sondages montrent que le respect pour les États-Unis s’essouffle autour du monde, lance-t-elle ainsi. Vous préoccupez-vous de ce que le reste du monde pense des États-Unis ?» Oprah Winfrey donne ensuite la parole aux deux camps. Une expérience qui a visiblement laissé un goût amer au successeur de Barack Obama.
"Cela n’est pas dans mon ADN"
D’autant que depuis janvier 2018, et son discours enflammé aux Golden Globes, les spéculations vont bon train sur l’éventuelle candidature de la journaliste à une prochaine élection présidentielle. Oprah Winfrey se lancera-t-elle dans la course à la Maison-Blanche ? Si l'idée fait tourner la tête des démocrates, l'intéressée tempère leurs ardeurs : «Je suis vraiment touchée par le fait que des gens pensent que je pourrais être un bon leader du monde libre, confiait-elle alors dans "60 Minutes". Mais cela n’est pas dans mon ADN.» Toutefois, personne n'est à l’abri d’un retournement d'opinion. Il n'y a que Donald Trump qui ne change pas d'avis...